• Son odeur c'est ... la plus belle du monde. Tout de lui est merveilleux pour moi.

    - Kilari ...?

    Je ne répond pas parce que je veux que cet instant dure à jamais. Mais il comprends que je l'écoute alors il dit :

    - Je voudrais que l'on se fasse une promesse.

    Je me détache de lui à contre cœur et il continu :

    - Tu sais je t'aime beaucoup, tu es ma meilleure amie ! Mais quand Seiji ...

    Il fait une pause comme si il essayait de gérer une colère immense et il reprend :

    - Quand lui ou Koaku me parle de toi, je m’énerve et je ne peux pas m'empêcher de ricaner sur toi, ou de te taquiner. Je suis certain que tu l'as remarqué.

    J’acquiesce en silence.

    - Je veux que toi et moi on se promette de ne plus dire de choses mauvaises dans le dos de l'autre. Plus aucune !

    Je réfléchis à la nuit dernière ou j'ai traité Hiroto de tous les noms. Je veux faire un pas avec lui !

    - Oui ! On se le promet !

    Je tends mon petit doigt et il le croise avec le sien. Il chuchote :

    - A partir de maintenant, je promet que j'arrêterais de te critiquer.

    A mon tour de promettre :

    - A partir de maintenant, je promet de ne plus te traité de tous et de rien dans ton dos.

    Résultat de recherche d'images pour "promesse d'amitié"

    Nous resserrons nos petits doigts, nous les lâchons et puis nous nous levons. 

    Nous descendons puis sans que je ne sache pourquoi, Hiroto s'excuse devant Koaku. Ce dernier souris et quand Hiroto à le dos tourné, il lève les pouces en chuchotant : "J'ai fait du bon boulot !". Je souris parce qu'en pensant à ce qui s'était passé ... Hiroto m'a embrassé ! Vous vous rendez compte !? Hiroto m'a embrassé !! La tendre sensation des ses douces lèvres sur les miennes ... Je donnerai n'importe quoi pour la revivre.

    Je passe prêt d'une heure avec Hiroto et il m'aide à chanter. Koaku est derrière et fait des grimaces pour me faire sourire, mai ça fait plus rire Hiroto que moi ! Finalement ils ont l'air de bien s'entendre tout les deux !

    Durant la répétition, des paroles qu'Hiroto chante pour me montrer le bon tons de voix m'interpellent. Il chante :

    " Cette promesse comptera toujours

    Elle en perpétuera une autre

    Jusqu’à ce que nous sépare le jour "

    Les yeux de mon cœur s'ouvrent soudainement et le temps s'arrête. Seul la voix rassurante d'Hiroto parvient à mes oreilles ... Les larmes me montent aux yeux et je pleure et je pleure et je pleure. Depuis toujours je veux qu'Hiroto m'aime. Et si c'était déjà le cas ? Oui je viens de comprendre une chose. J'aime Hiroto, et il doit le savoir.

    Hiroto s'arrête me regarde les yeux écarquillés et il vient me voir en murmurant "Qu'est ce qui ne va pas ..?". Je sanglote encore et encore mais Hiroto refuse de me prendre dans ses bras parce que Koaku est derrière. Si il ne vient pas dans les miens, alors j'irai dans les siens par mes propres moyens. 

    Je tend les bras et je les enroules autour de lui. Il est paralysé car pour la première fois de sa vie, c'est moi qui décide de l’enlacé. Il accepte mon câlin et me chuchote des mots doux à l'oreille lorsque je le coupe et que je lui dit :

    - Hiroto, si je gagne la compétition ...

    Je sanglote encore et il pose ses lèvres sur mon oreilles en murmurant :

    - Tu la gagnera.

    Je souris et fini :

    - Alors je te révélerai ce que je dois te dire, depuis que je t'ai rencontré ... Je te le promet.

     


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  •  Personne ne réalise ce qui vient de se passer... Le temps semble s'être figé entre nous. Hiroto s'écarte lentement de moi, et je reste pétrifiée sur place. Mon cœur s'arrête un instant, avant de s'emballer pour de bon.

    Chapitre 41

    Que s'est-il passé...?

     Le silence pesant qui s'est installé entre nous ou même le regard fuyant d'Hiroto auraient su y répondre. Moi, je refuse d'admettre la vérité. Ce n'est pas possible... Je tourne les yeux dans la direction de Koaku, qui parait catastrophé. Il bafouille : 

    - J'ai... Euh... Pardon, je ne voulais pas, je...

     Hiroto se tourne vers lui et lui lance un regard noir. Il ouvre la bouche pour lui lancer quelque chose que je n'entends pas, parce que je m'enfuie en courant. C'était assez soudain pour les surprendre, et j'avoue l'être moi aussi car je ne savais pas que je pouvais tenir debout aussi longtemps, avec mes jambes flageolantes. D'ailleurs, mon cœur battait déjà assez fort comme ça. Il commence à me faire un peu mal, et surement pas que à cause de ma course...

     

    (Hiroto)

     Je passe un ce ces savons à Koaku et, heureusement, il se tait. Heureusement pour lui. Il se contente de baisser la tête, honteux, alors que moi-même je sais très bien qu'il n'y est pour rien. Peut-être que j'en fais un peu trop, mais ça faisait un moment que j'avais envie de faire ça. Chaque minute qu'il passait avec Kilari me déstabilisait. En vérité, j'avais peur de la perdre, peur d'être remplacé... Mais maintenant, j'ai peur qu'a cause de ce qui vient de se passer, elle s'éloigne de moi... Non, ça ne se passera pas comme ça ! 

     Je tourne les talons et me dirige jusqu'à la sortie. J'ai l'impression de perdre un peu mon équilibre, alors je marche calmement. Enfin, presque. Au fond de moi, je rumine ma colère. La seule chose qui me permet de garder un minimum de contenance, c'est le visage de Kilari. Ses yeux, son sourire... et les larmes que j'imagine en train de couler. Je serre les dents et accélère un peu.

     

    (Kilari)

    Je passe en vitesse devant la porte de Seiji, mais je ne m'y arrête pas. Je ne suis pas encore prête... Alors je traverse le couloir, j'ouvre la porte de ma chambre à la volée et je la claque derrière moi. Je ne fais pas un pas de plus et je m'effondre sur le sol. Etrangement, je ne pleure pas. Je n'en reviens pas moi-même... Mais mon cœur chante une douce mélodie. Jusqu'à ce que, enfin, les paroles m'atteignent :

     

    Mon serment c'est qu'à jamais,

    je protègerai

    La fraicheur de ton beau sourire.

    Ces lèvres qui savent comment guérir

    Et consoler en douceur

    Mon pauvre cœur...

     

     Pour la première fois, j'en comprend réellement le sens. Je ferme les yeux et je me laisse bercer par le son de leur voix. Je ne pleure pas, je souris.

     

     (Hiroto)

     Je m'arrête devant la porte de la chambre de Kilari. J'appréhende cet instant où, ni l'un ni l'autre, nous ne saurons quoi dire... Je secoue la tête et prend une grande respiration, puis je lève la main pour frapper. Mais au dernier moment, je suspend mon geste. J'entend une voix douce, pleine d'émotion, qui fredonne doucement. Non. J'entend SA voix... Et elle fredonne l'air d'une de nos chanson, avec Seiji. J'en suis profondément touché et je reste là, devant la porte fermée, à l'écouter en silence. Je m'y adosse et mon regard se perd ensuite devant moi. Et lorsqu'elle a fini, elle prononce deux simples phrases qui, pourtant, me réconfortent :

    - Je sais que tu es là, Hiroto... Tu peux entrer.

    " Tu peux entrer " ? Je croyais qu'elle allait m'éviter toute la semaine ! Voire plus... Mais j'ouvre la porte.

    - Kilari...

    Elle se tient devant moi, les yeux baissés. Pas l'ombre d'une larme... Comment doit-je le prendre...? Elle murmure :

    - Je ne veux pas que ce qui vient de se passer ai... des conséquences sur notre amitié, Hiroto... Je...

    Elle ne finit pas sa phrase. Mes bras se sont refermés sur elle d'un geste tendre et protecteur. Elle vient de formuler exactement ce que je ressentais, ce dont j'avais peur, et elle a réagit de la façon la plus inattendue qui soit. Je souris. Je ne sais pas ce que j'aurai fais si elle m'avait repoussé. Je n'en sais rien. Kilari a un cœur, certes fragile, mais où j'aurai aimé y avoir une place irremplaçable... Seulement...

    Quand va-t-elle enfin se décider à le comprendre...?


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  • Mes mains tremble. De quoi ..? Je n'en ai aucune idée ! Je croix que c'est de peur et à la fois de surprise. Je déplie le papier lentement et je lis en chuchotant les paroles retranscrit en écrit d'Hiroto :

    " Kilari,

    Tout à l'heure je croix ne pas avoir bien compris ce qui se passais entre toi et Koaku. J'ai peut-être même du vous embêter. Tout d'abord, excuse-moi. Ensuite, j'aimerai bien que tu m'expliques ce qui se passe entre lui et toi. En tant que ton meilleur ami, j'ai bien le droit de savoir, non ? ;)

    Bonne nuit !

    Hiroto Kazama "

    Euh ... OK. Je ne sais vraiment pas trop quoi penser de cette lettre ... Bon, la nuit porte conseil ! Comme il me l'a dit, bonne nuit !

     

    ***

    Point de vue d'Hiroto :

    Je n'en pouvais plus et j'étais donc allé voir Seiji pour lui demander conseil. Premièrement, Kilari tournait autour de Koaku, ça se voyait bien ! De plus, quand il est rentré de sa balade je l'ai croisé et il m'a bien dit qu'il avait passé l'après midi avec elle. Deuxièmement, il faut absolument que j'en sache plus sur ce Koaku. Troisièmement ... J'ai besoin de poser une petite question à Seiji !

    Il me tend une tasse de chocolat chaud et je la prend gentillement. Je le sirote en l'écoutant me raconter des blagues sur Kame-san. Sauf qu'à un moment ... J'explose :

    - Seiji ! Si je suis là, c'est pas pour t'entendre parler de Kame-san !

    Il s'arrête et marmonne :

    - Qu'est ce qu'ils ont tous à se défouler sur moi ...!

    Intrigué, je lui demande de m'expliquer.

    - Tout à l'heure, Kilari est passé me voir parce qu'elle s'était perdue.

    Je ricane :

    - Ah ah, c'est bien son genre ! 

    Visiblement, il n'apprécie pas et continu :

    - Je disais : Kilari est venue me voir pour me parler de toi.

    Je me tais, incrédule. Parler de moi ? Pourquoi ? J'ai fait quelques choses de mal ? Ou alors elle me cherchait ? Non, je ne vois pas ce qu'elle pourrais dire à mon propos ... Je l'interroge du regard et il me répond aussi vite que prévu :

    - Elle s'est défoulé et t'a injurié de tout les noms ! Une minute elle rêvais de te gifler, et l'autre elle voulait te prendre dans ses bras.

    La dernière minute m'aurait bien plus ... 

    - Qu'a-t-elle dit ? Demandai-je.

    Il refusa de parler. Seiji est un bon garçon qui s'est rester fidèle. Et il ne cherche pas les problèmes, il les évitent plus tôt ! 

    Nous restons silencieux, accompagné du bercement du vent qui fait danser les rideaux.

    Seiji, Kilari, Koaku ... Tout ça ressemble à une histoire de gamines. Je suis fatigué de devoir la surveiller, de m’énerver pour un rien, de l'insulter pour protéger ma personne. J'en ai marre !

    Je bois mon chocolat chaud d'une traite et je lance la questions qui mettra notre amitié en jeux :

    - Seiji, tu aimes Kilari ?

    ***

    Point de vue de Kilari : (eh oui on est dégueulasse de pas vous dire la réponse de Seiji ! x)

    Le jour pointe le bout de son nez à travers ma fenêtre. Je me lève vivement, je m'habille et je descends déjeuner à l'hôtel. J’aperçois Koaku qui mange un bol de céréales. Je me faufile sur la pointe des pieds et je lance : "BOUH !". Il ne sursaute pas d'un poil. Il se retourne, blasé et dit :

    - Ah c'est toi.

    Je manque une respiration et je m'étouffe. Je reprends mon souffle et je lance :

    - Donc toi le matin tu es comme ça. Imperturbable ! Çà me plaît !

    Il sourit et reprends sa dégustation. Je commande la même chose avec, évidemment, quelques petits pains en plus. Le concours est dans trois jours. Trois jours pour m'entraîner ! Il faut vraiment que je me dépêche ...  

    Je lève la tête au moment ou les SHIPS entre dans les lieux. Ils nous saluent et viennent s'asseoir avec nous. Koaku est scotché à son portable et Hiroto aussi. Le matin, j'ai l'impression que tous les hommes ont besoin d'un engin électronique ! Seiji, lui, est dans un état ... anormal. Il observe la fenêtre comme si il voulait s'échapper de la réalité. 

    Il remarque mon regard pesant et me souris afin de me dire que tout vas bien. Je le croix et je mange mes céréales tranquillement.

    Je n'aurais jamais cru qu'Hiroto aurait la force de manger avec Koaku. Seiji, ça ne m'étonne pas, mais Hiroto .. Il s'est surement passé quelques choses. Mais quoi justement !? Ces trois là savent tout, et moi rien. Quelques choses se trament.

     

    Point de vue de Koaku :

    Hier soir, Hiroto Kazama et Seiji Iwatari ont fait irruption dans ma chambre. En plus, j'étais plongé dans un roman policier avec la scène de crime sous mes yeux. Ils m'ont bien fait sursauter. Hiroto est entré, s'est assis sur le bord de ma fenêtre et Seiji à refermer la porte pour aller s'asseoir sur la chaise de mon bureau. Nous sommes restés comme ça pendant deux bonnes minutes jusqu'à ce que je craque :

    - Y'a un problème ?

    Seiji se tournait les pouces et Hiroto était, je pense, rouge de fureur. Ils n'ont pas répondu à ma question alors j'en ai eu assez :

    - Bon si il n'y a rien à dire, vous pouvez sortir. Dans le cas contraire ...

    Je n'ai pas eu le temps de finir, Hiroto me coupa :

    - OK. Je vais le dire puisque Seiji se dégonfle. 

    Au même instant, ce dernier lui avait lancé un regard noir. Hiroto s'approcha pas à pas de moi, et s'assis sur mon lit. Il me regarda droit dans les yeux et prononça froidement ces paroles : 

    - Qu'est ce qu'il y a entre Kilari et toi ?

    Hein ? De quoi ? J'ai répondu la simple vérité :

    - Bah on est très proche. Je pense que c'est une amie superbe. 

    Il n'en avait pas l'air convaincu. J'ai tout de suite vu ou il voulait en venir et j'ai levé les yeux au ciel en disant :

    - OK alors on va tout de suite arrêter de se faire des films, non je ne suis pas amoureux d'elle. J'ai déjà quelqu'un d'autre en tête alors n'allait pas croire n'importe quoi !

    Ils parurent rassurer. Ça m'en a dit long sur leurs sentiments envers elle ... Seiji dit :

    - Super, merci d'avoir répondu.

    Hiroto se leva prêt à partir mais se ravisa. Seiji sorti et son ami me chuchota :

    - Merci d'avoir été franc. Tu m'enlèves un grand poids du cœur.

    Et sans aucun autre mots, il s'en alla. Je replongeais dans mon roman policier, la tête beaucoup trop perturbé pour être d'humeur à découvrir des énigmes.

     

    Revenons en à Kilari :

     Je n'en peux plus de ces secrets ! Je vois rouge maintenant ... Je finis vite mon bol de céréales et je fonce vers la salle de karaoké. 

    Sur mes pas, il y avait Koaku. Il me prit en priver et il m'expliqua (touuuuut le point de vue de Koaku! ^^).

    Je restais bouche bée, les yeux écarquillait, la gorge nouée. Hiroto et Seiji était allé demander ça à Koaku !? Mais pourquoi ? Et puis, pourquoi étaient-ils en froid ? Koaku me regarde désespéré. Je lui assure que moi non plus je ne comprends absolument rien de ce qui se passe. Puis il me glisse doucement :

    - Par contre, si Hiroto parut si soulagé, c'est qu'il craque un peu pour toi !

    Je rougis si vite que Koaku sourit en continuant :

    - Et d'après ta réaction, c'est réciproque !

    Je lui fait promettre de ne rien dire du tout ! En partant pour me laisser travailler il me murmure :

    - Reste là, je m'occupe de tout !

    J'ai un mauvais pressentiment. Est-ce qu'il va ... Faire tout pour que ... Hiroto et moi sortions ensemble ? Si oui ... Il est vraiment gentil ! 

    Au même moment, la porte s'ouvre et Hiroto apparaît. Je bégaie un "salut" minable et il entre, rouge de ... de quoi ?

    - Bon. Koaku m'a dit que tu n'arrivais pas à chanter ta chanson correctement. Il me demande de t'aider. C'est bien ça ?

    Ah, il est malin ! Mais je suis contente parce que c'est presque vrai ! Il y a vraiment une chanson sur laquelle je rame. Je bafouille :

    - Oui oui c'est vrai ...

    Je lui tend la feuille qu'il regarde attentivement. Je me place prête à chanter. Je la lui chante et je lui montre le moment ou je déraille. Il dit :

    - Ah, c'est normal. A ce moment là, ta voix est bloqué par ton cou baissé sur le micro. 

    Il s'approche de moi, passe sa main sous mon menton et lève ma tête pour me montrer la bonne position. Au même moment, la porte s'ouvre brusquement et Hiroto sursaute si fort qu'il trébuche.

    Sa main glisse à cause de sa chute mais ses lèvres, se déposent sur les miennes.

    Naory et -Haru-


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  • Lorsque le soir se fit enfin sentir, Koaku et moi étions rentré à l'Hôtel. Il était parti de son côtés et moi du miens.

    Maintenant je marche dans un sombre couloir depuis 15 minutes parce que je suis ... Perdue. Oui il n'y a vraiment que moi pour me perdre dans un hôtel ! Oh ! Je tourne la tête et plisse les yeux car j'aperçois une petite lumière. Elle provient d'une porte .. Non, de LA porte ! C'est la chambre de Seiji ! Je suis sauvé ! Je toque et la voix familière de mon ami me répond.

    J'ouvre sous les yeux stupéfaits de Seiji qui bafouille :

    - Ki ... Kilari ? Que .. Qu'est ce que tu fais là ?

    Je me force à sourire et je lui répond :

    - Bah .. Je me suis perdue ! Heureusement que je suis tombé sur ta chambre parce que ça aurait celle d'Hiroto, je me serais fait grondé parce que je suis sois disant "étourdie et "stupide" ou encore "effronté".

    Pas la peine de vous raconter la suite. Globalement, je suis en train de me défouler sur Seiji.

    - Hiroto, encore Hiroto et toujours Hiroto ! Il me fait tourné en bourrique ! Une fois il me prend dans ses bras, et puis l'autre il me gronde ! Ce n'est qu'un imbécile ! Pourtant il est gentil, agréable, protecteur, je l'adore c'est aussi un de mes meilleurs amis ! Lui et toi je vous admire beaucoup mais ce qu'il peut être pénible parfois, bon Dieu !

    Je l'insulte, mais je le complimente aussi. Je passe du statut de la plus heureuse à la plus malchanceuse en quelques secondes durant mon monologue. Enfin, je croyais que c'était un monologue au moment ou Seiji m’interromps :

    - Eh calme toi !

    Je m'en fiche. Je continue à lever les bras à parler de plus en plus forts en parlant de tout et de rien. Hiroto me fatigue ! Je l'aime tellement... Mais je ne pensais pas que l'amour était aussi éreintant !

    - Kilari !

    Je stop net mes paroles.

    Seiji m'as plaqué contre le mur et sa main et sur ma bouche. Quand à ses yeux, ils sont ancré en moi. Il me regarde encore quelques secondes et puis il enlève sa main en disant :

    - Je veut bien être un confident, mais je ne suis pas d'accord que tu insultes mon meilleur ami comme ça.

    Je m'excuse vivement, et je rentre dans ma chambre après qu'il m'est annonçais le chemin. 

    J'ai été stupide ! Seiji est un bon garçon, juste et intelligent. Il est fidèle envers ses amis ! Moi, non. J'ai honte de moi ...

    Je m'étale sur mon lit, lorsqu'un bruit de papier froissé se fait entendre. Je me lève et je remarque que sur mon lit, une lettre est posé ... Je l'ouvre lentement. 

    C'est un mot. Un mot ...

    d'Hiroto.


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  • "Demain avait-il dit .. Oui oui, demain ! Non je ne me suis certainement pas trompé, il est peut-être juste en retard c'est tout .. Oui ça doit être ça.. Oui oui ..C'est sûrement ça ."

    Ces doutes tournent dans dans la tête d'une jeune japonaise qui reste assise depuis maintenant 20 minutes face à la fenêtre d'un café parisien. Vous l'aurez compris, c'est moi.

    Koaku est en retard, et pour une fois, je suis la première ! J'espère qu'il aura une bonne raison de m'avoir laissé poiroter pendant 20 minutes toute seule ! Maintenant, je sais ce que ressens Hiroto chaque matin quand je suis en retard. Hiroto ... Après qu'il m'est enlacé hier, il est parti le sourire au lèvre et moi, le cœur en fête. Depuis que nous nous rapprochons ainsi, j'ai l'impression qu'il devient vraiment de plus en plus gentil avec moi. Peut-être serait-il amoureux de moi ...? Aurai-je une chance ? 

    Tout bien réfléchit, jamais. C'est que dans les films qu'on voit ça ! Et puis ... Hiroto ne pourrait jamais aimer une fille aussi "cruche", comme il le dit si souvent, que moi ... Pourtant, mon cœur ne peux pas s'empêcher d’espérer. Oh et puis zut ! Pourquoi une jeune fille de 14 ans n'aurait-elle pas le droit de croire à des histoires aussi merveilleuses que ça ? Bon, c'est décidé, je m'autorise à croire qu'Hiroto peux m'aimer ! 

    J'examine mes pensées, et je me rends enfin compte à quel points je suis vraiment stupide ... Mais je retire vite ce dernier mot lorsque un beau jeune homme brun aux yeux bleus entre dans les lieux, s'asseois face à moi et me chuchote :

    - Ok, 'scuse-moi. J'étais enfermé en salle de karaoké pour ma nouvelle chanson, vraiment, excuse-moi pour le retard ...

    Je souris. Il a une bonne raison ! Et même sans bonne raison, je l'aurai pardonné :

    - T'inquiète, il n'y a pas de soucis ! 

    Il souris à son tour. Koaku demande un jus d'orange, quand à moi, je demande une limonade. Nous les sirotons puis je me lance :

    - Bon, venons en au fait.

    Il ne semble pas comprendre, du tout. Je lui explique ce qui s'est passé, du placard à balais, jusqu'à la courses poursuite. Evidemment, je n'ai pas préciser les (merveilleux) détails qui suivirent entre moi et Hiroto. Tout en parlant, je tortille ma paille en mélangeant les glaçons de mon verre, sans regarder mon invité. Puis à la fin de mes explications, je lève la tête. 

    Koaku en a le souffle coupé. Il se lève d'un bond en faisant tomber sa chaise et hurle :

    - QUOI !? C'EST PAS VRAI !?

    Tout le café se retourne vers lui, et moi. Des chuchotements parviennent à nos oreilles : "Ce ne serait pas Koaku le chanteur ? Qui est à sa table ?" 

    Je lève les yeux au ciel. J'attrape la main de Koaku et nous courrons dans les rues de Paris à la recherche d'un lieu calme, sûr, et éloigné. Sa main est chaude et il court vite. Plus vite que je ne le pense puisqu'il me dépasse et bientôt c'est lui qui mène la course ...

    Nous arrivons sur un banc de la Seine, avec très peu de monde autour. Je m’assois, épuisé puis il reprends :

    - Ok alors je vais mettre les choses au clair : Je n'ai rien, mais alors vraiment RIEN à voir dans cette histoire, croix moi !

    Ses yeux bleus sont pur et ils disent la vérité. Quand au mien, il a du voir mon accord puisque il respire un grand coup et continu :

    - Ne t'inquiète pas, je vais les en empêcher. 

    Je souris et le remercie chaleureusement. Koaku est un garçons bien ! Il est beau, gentil, intelligent, amusant quoiqu'un peu timide c'est vrai, mais il est brave. Mais ... Pourquoi je pense ça moi !?

    - Tu sais, dit-il, sur le public, je paraît tellement "cool". Alors qu'en vérité ... Je ne suis pas comme ça du tout.

    Je ne comprends pas ce qu'il lui prends de me dire ça, mais je pense qu'il en a besoin. Je décide de l'écouter attentivement. Il reprends :

    - Tu ne me connais peut-être pas encore bien, mais tu as du remarquer que je ne suis pas le même sur scène, que sur terre.

    J'acquiesce :

    - Oui, c'est vrai. Sur scène tu es très calme, classe est cool. Les trois C ! Mais j'ai pu remarquer qu'en vrai, sur la terre comme tu dit, tu es plus timide que ça ! 

    Il rit :

    - C’est vrai, mais pas beaucoup non plus ! En fait ...

    Il s'arrête. Koaku ... Ce qu'il va dire, je sens que c'est douloureux. Je sens qu'il va avoir du mal. Je ... Je n'aime pas cette position. Je pose ma main sur son dos en signe d'encouragements. Il respire un bon coup et dit :

    - Tu sais, quand j'étais petit, j'étais fan de super-héros. Comme chaque gamin quoi ! Alors, quand on m'a proposé d'être chanteur j'ai accepté ... J'ai aussi décidé d'être un super-héros. J'ai décidé d'être quelqu'un ... Que je n'étais pas. La sympathie, l'humour, tout ça, je ne connaissais pas et j'ai fait semblant de l'être. Et je n'ai pas pu réussir à distinguer qui j'étais réellement. J'étais comme tout les autres chanteur. Avec aucune différence. Je mélangeais le Koaku de la scène et le Koaku de la terre. 

    Je ne dis rien, mais son dos tremble.

    - Et aujourd'hui ... C'est toujours pareil. Quand on m'a annoncé que j'allais être en duel contre toi, j'étais très retourné parce que je ne savais pas du tout qui tu étais ! Rit-il. Mais; en fait, toi tu es la même sur scène et sur terre. Tu as décidé d'être toi, la vrai Kilari. Et ça, je l'admire.

    Je me sens rougir soudainement et bégayer :

    - Me.. Merci ..

    Il sourit :

    - Depuis longtemps, je voudrais devenir moi même. Hier, j'ai vu qu'Hiroto n'hésitait pas à afficher à quel point il t'appréciais, j'ai vu à quel point tu t’es affirmé devant moi, j'ai vus ... Comment les gens sont réellement. 

    Koaku... Il est sur le bord...

    - Mais le problème tu vois Kilari ... C'est que je n'arrive pas à être moi, et que je ne sais pas qui je suis. Et ça, c'est pire qu'être superficiel. C'est être en quête d'identité ! 

    Il souffle encore avant de lancé cette phrase qui me fait partager sa douleur :

    - Depuis ma naissance, je suis différents, parce que je n'ai pas d'identité.

    Il tourne des yeux embués vers mon visage pâle et triste en murmurant :

    - Désolé de te raconter tout ça alors qu'on se connaît à peine. Mais je sens que c'était à toi que je devais en parler. Merci de m'avoir écouté.

    Koaku se lève, les mains dans les poches et reste insensible devant la beauté des reflets de la Seine. Sa dernière phrase est un message. Il en faut beaucoup, mais j'ai compris. J'ai compris que par "je n'ai pas d'identité", Koaku venait de me révéler qu'il avait été adopté.

    Il est grand et robuste, de l'extérieur. Mais je suis certaine, qu'il est aussi de l'intérieur.

    Je me lève et je pose ma main sur son épaule, ce qui le fait sursauter.

    Je dit calmement :

    - Tout le monde à une identité.

    Je me penche vers son oreille, jusqu'à ce que mes lèvres l’effleure et je lui murmure aussi doucement que le vent :

    - Et c'est de l'identité, qu'est née la différence.


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